mercredi 14 octobre 2015


Wax wrap/friend, 2015


Wax wrap/flesh, 2015

Wax wrap/flesh 8, 2015


Wax wrap/mother, 2015


Wax wrap/friend, 2015




vendredi 22 mai 2015

E.V.A.H., cire,cable électrique, mousse, élastique, plastique, 2015
E.V.A.H., cire, cable électrique, mousse, élastique, plastique, 2015
E.V.A.H., cire, cable électrique, mousse, élastique, plastique, 2015
E.V.A.H., cire,cable électrique, mousse, élastique, plastique, 2015

dimanche 21 septembre 2014

 Arché en suivant la trace. 

(Premier élément de composition signifiant « premier, primitif »).




L’art premier nous fascine aujourd’hui sous sa forme première d’objet au croisement entre fonction d’usage alimentant des rites passées et objet d’art qui nous émerveille nous fascine. Sa puissance signifiante interpelle l’artiste contemporain quant au pont possible entre sa pratique d’artiste créateur d’œuvre et cette puissante relation qu’il entrevoit avec ces objets du passé. Pourquoi alors ne pas proposer une confrontation d’œuvres pour attirer l’attention du spectateur sur les possibles confrontations, échos, liens, entre ces productions du passé et les propositions d’artistes vivants.

Deux axes sont envisagés :

D’un côté, il sera question du geste et de la trace, de l’empreinte et de la représentation que l’artiste actuel cultive dans cet attrait mélancolique pour une forme de nostalgie de la ruine, de l’abîme, de la vanité dont les œuvres primitives portent sans artifices l’écueil du temps.

D’un autre côté, nous envisagerons les pratiques contemporaines qui donnent à l’outil, l’objet d’usage une place réactualisée comme si l’artiste réinvestissait l’objet – après le siècle Duchampien - d’une puissance signifiante, comme dans ces temps reculés.

Y aurait-il donc une nécessité contemporaine – une portée  universelle - à réinvestir l’objet dont l’homme fait usage,  repenser d’une façon très primitive cette volonté de créer ses propre outils, à les charger d’une fonction poétique pour retrouver dans cette pratique, notre nature même d’Homme créateur de faisabilité. Le corps et sa représentation disparaisse alors au bénéfice d’un art qui s’invente, invente ses usages au travers des outils qu’ils déploient comme les premiers hommes s’y sont attelés.  


vendredi 12 septembre 2014

deuxième sexe/home, installation cire, 2014
deuxième sexe/home, installation cire, 2014



 deuxième sexe/home, installation cire, métal, gants, 2014                                  

mardi 18 juin 2013


Equilibres spirituels



« Un vêtement est solidaire du clou auquel il est accroché, il tombe si on l'arrache du clou, il oscille si le clou remue, il se troue, il se déchire si la tête du clou est trop pointue (…) Ainsi la conscience est incontestablement accrochée à un cerveau, mais il ne résulte nullement de là que le cerveau dessine tout le détail de la conscience, ni que la conscience soit une fonction du cerveau. »

Henri Bergson



Les sculptures de Sarah Roshem sont de véritables paradoxes visuels. Jouant tour à tour sur la matière et sur les poids des éléments qui composent ses œuvres, cette artiste céroplasticienne est parvenue, dans ses derniers travaux, à donner corps à ce que nous serions tentés d'appeler : les équilibres précaires de la subjectivité. Reprenant avec infiniment de poésie la métaphore du clou inventée par Bergson pour parler de la relation du corps à l'esprit, ses sculptures sont d'abord et avant tout des représentations spatiales du fonctionnement de notre économie psychique. 


Suspendue à un crochet, une corde relie ensemble deux flotteurs à un harpon. Les flotteurs, bien que par essence légers, sont présentés comme deux boulets assurant à l'ensemble de la structure sa stabilité. A l'inverse, le harpon, loin d'être cette arme dure et métallique dont la finalité est de pouvoir tuer, n'est autre qu'un morceau de cire fragile dont la pointe aux couleurs rosées n'est pas sans rappeler la chair de l'animal dans laquelle sa lame aurait dû pouvoir s'enfoncer. Autrement dit, tout ici est fait pour désamorcer la charge « réaliste » de la structure : pour lui donner sa portée poético- métaphysique.   


C'est pourquoi, si nous devions nous risquer à en proposer une interprétation, voici comment nous pourrions la formuler : si les flotteurs sont présentés comme des boulets, et si le harpon n'est autre qu'un artefact absolument inoffensif c'est que, peut-être, Sarah Roshem n'a pas seulement voulu nous parler des structures de la subjectivité, mais des rapports qui existent entre le narcissisme (dont la « lourdeur » est toujours égale à sa légèreté) et les pulsions agressives que chaque être humain a le devoir de sublimer (en donnant à leur tranchant la fragilité de la cire). Mais cette opération de « sublimation », cette conversation de l'âme à la tendresse, n'en reste pas moins le produit d'un équilibre plus global – d'une mise en suspend du corps au profit de l'âme qui l'anime. 



Frédéric-Charles Baitinger


vendredi 10 mai 2013

Légère Tension -1, cire, corde, plastiques,  2011

Légère Tension 0,5, cire, corde, plastiques, métal  2011

Légère Tension +3, cire, corde, bois, plastiques,  2011

dimanche 9 décembre 2012

Restored Mirror, wax, 2012

self ruin, wax 2012
Lodia Aetna, 2013, cire

Ostrea Velva, 2013, cire.